GINA LOLLOBRIGIDA (1927-2023) SA LÉGENDE LUI SURVIVRA…

La légendaire Gina Lollobrigida a rendu l’âme la semaine dernière à l’âge vénérable de 95 ans. Belle et dominante, elle le fût en son temps, particulièrement dans les années 1950, quand elle enchaînait les rôles de premier plan au cinéma.

Comment oublier ses magnifiques performances dans des films comme « Fanfan la Tulipe » (1952), où elle incarne une ensorcelante bohémienne diseuse de bonne aventure, aux côtés de la grande vedette du cinéma français, Gérard Philipe. Le film a été un succès monstre en étant vu par 6,7 millions de spectateurs. Il a vraiment lancé la brillante carrière de Lollobrigida.

La même année, elle brille dans le chef d’oeuvre de René Clair, « Les Belles de Nuit ».

En 1957, elle mérite le prix Bambis (Allemagne) de la meilleure actrice pour son inoubliable performance dans le rôle d’Esméralda, dans le film « Notre-Dame de Paris ».

Enfin, en 1959, elle est tout simplement superbe en reine de Saba dans la merveilleuse oeuvre cinématographique « Salomon et la Reine de Saba ». Le grand acteur Yul Brynner y joue le roi Salomon. Lollo (le surnom de Gina Lollobrigida) a raconté que dans les scènes où les deux s’embrassent, ils prolongeaient les baisers même après que le directeur de plateau ait crié : «coupez» !

Dans les années 1960, une autre reine de beauté italienne, Sophia Loren, viendra porter un peu ombrage à Gina Lollobrigida. D’abord jalouse de sa nouvelle rivale, Lollo finira par s’en faire une grande amie, qui s’est dite d’ailleurs sous le choc et très attristée en apprenant son décès, le 16 janvier dernier.

Même pour les gens qui ne l’ont pas connue, Gina Lollobrigida a toujours conservé l’image d’un sex symbol, le fantasme sexuel de tous les hommes qui l’ont vue au cinéma, en personne ou en photos. La principale intéressée a toujours refusé d’être cantonnée à cette réputation de femme fatale. Elle voulait être reconnue avant tout comme une grande actrice. Ce qu’elle a réussi à faire grâce à une longue et fructueuse carrière de 30 ans, échelonnée sur une soixantaine de films.

Lasse du cinéma, qui avait bien changé; ayant accompli tout ce qu’elle désirait, Lollobrigida devient photo journaliste à la fin des années 1970. Elle retourne aussi à ses premières amours, la sculpture et le dessin, qu’elle avait appris à l’École des Beaux-Arts de Rome, en 1947, alors qu’elle avait 20 ans. Même si elle a été comblée par sa carrière au grand écran, elle a toujours conservé son rêve de jeunesse, celui de devenir artiste-peintre.

Elle a déclaré qu’elle est venue au cinéma par hasard, et qu’elle a poursuivi dans ce métier par curiosité. De la vingtaine de prix et récompenses prestigieuses qu’elle a reçus, ce fut peut-être la dernière, en 2018, qui l’a le plus touchée : son étoile sur le célèbre «Walk of Fame» sur Hollywood Boulevard à Los Angeles. On l’a alors vu, avec son enthousiasme caractéristique, célébrer ce qui est apparu comme une dernière consécration, un dernier couronnement.

La carrière de cette petite brune, au regard de braise et au tempérament parfois volcanique, a été saluée et célébrée un peu partout sur la planète, mais Gina n’a pas été aussi heureuse en amour, dans sa vie personnelle. Bien qu’elle se soit mariée en 1949, à 22 ans, à Milko Skofic, un médecin yougoslave, à qui elle a donné un fils -mais dont elle a divorcé en 1971-, elle regrettera toute sa vie de ne pas avoir rencontré l’âme soeur.

Star mondiale parmi les plus importantes légendes historiques du cinéma, Gina Lollobrigida a tenu des rôles marquants aux côtés des plus grands acteurs de son époque. Elle a eu d’innombrables admirateurs, dont la flamboyante Marilyn Monroe, qui a bénéficié de ses conseils en tant que « copine », comme l’appelait Gina. On dit d’ailleurs que la sulfureuse bête de scène Italienne a «sculpté» la blonde actrice américaine.

Au lendemain de sa mort, Gina Lollobrigida a reçu une multitude d’hommages. Celui qui a résumé le mieux la vie et la carrière de la diva a été prononcé par le renommé photographe et paparazzi italien Rino Barillari : «Elle était la mode, tout le monde l’imitait. Une personne comme ça ne renaîtra jamais. Ce n’est pas seulement une diva du cinéma qui est partie, mais une véritable star planétaire. Gina Lollobrigida était quelque chose d’indescriptible, tout le monde perdait la tête pour elle. Sacrément belle et d’une féminité qui a marqué l’histoire».

Le ministre italien de la culture, Gennaro Sangiuliano a salué le départ de ce monstre sacré du cinéma en disant que «son charme restera éternel».

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https://bikiniandpompomgirls.blogspot.com/2023/01/gina-lollobrigida-one-of-first-bikini.html

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hacksawreynolds

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